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10 juillet 2013

Quand Ikea nous ouvre des perspectives... impossibles !

L’agence DDB Tribal a conçu la campagne de publicité du service de montage d’Ikea sur le principe du trompe l’œil. Récompensée par un Lion d’Argent, elle propose des meubles au design simple et épuré à l’image de la marque, faciles à assembler mais qui présentent pourtant des anomalies pour des lecteurs comme vous, aguerris à la perspective cavalière.

Un humour qui n'est pas sans rappeler ce cher Escher...

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8 juillet 2013

Livre d'été : Flatland, d'Edwin Abbott

Le 4 juillet dernier, Libération publiait un encart sur le livre Flatland qui existe en Français aux éditions Librio (3€) mais qu'on peut trouver gratuitement sous forme d'ebook en Anglais.
Une occasion de parler de ce petit ovni de littérature mathématique dont le titre signifie "le plat pays"... mais n'a rien à voir avec la Belgique ! 

Flatland est une allégorie écrite en 1884, où l'auteur, Edwin Abbott Abbott, donne vie aux dimensions géométriques, le point, la ligne et les surfaces, avant d'en arriver à faire découvrir l'univers des volumes par un carré.

Couverture de la 6ème édition de Flatland

Synopsis :
Un carré ne peut que vivre à Flatland, l'univers à zéro, une ou deux dimensions. L'auteur décrit les styles de vie de pointland, de lineland et de surfaceland, trois composantes du pays Flatland. Dans ce pays plat, les figures ont des habitudes, ont développé des croyances, des certitudes et des mœurs fondés sur de bonnes raisons ou des expériences plus ou moins vérifiables mais bien en vigueur.
Edwin A. Abbott, dote un carré d'une conscience. Celle-ci serait moins égocentrique que celle d'un point ou d'une ligne ? Chacun son monde de platitude. Admettons cependant que l'on puisse assister au moment invraisemblable et non moins formidable de la découverte de la troisième dimension par ce carré qui n'a même pas pour lui un statut social pharaonique pour imposer sa vision du monde.
Qu'est-ce qui empêche un univers plat de boucler sur lui-même et, en conséquence, de produire un volume ? Un jour, le carré victime de l'apparition d'une sphère va imaginer Spaceland. À quoi peut s'attendre le quadrilatère s'il en vient à révéler à son monde l'existence d'une dimension supérieure ? Comment les autorités vont-elles réagir ? Vont-elles interner le trublion, le brûler ou plutôt le gommer ?
L'auteur entraîne patiemment son lecteur sur ce chemin qui, en jouant du prétexte d'une démonstration de géométrie euclidienne, prend soudainement le ton d'une interrogation bien plus profonde à une époque où, en Angleterre, l'ère victorienne avait encore quelques années devant elle.
Abbott nous montre également, à travers le fait qu'un carré (convaincu que le monde n'a que deux dimensions) découvre une troisième dimension difficile à imaginer et à décrire, que nous-mêmes (qui sommes convaincus que le monde n'a que trois dimensions) pourrions nous trouver en réalité dans un monde à quatre dimensions difficile à imaginer et à décrire dont nous ne parcourrions que la "surface" tridimensionnelle...

3 juillet 2013

Mutation confirmée, au revoir le collège-lycée Paul Claudel !

Ce matin, mise en service du mug officiel "I PAUL CLO", après une belle journée pédagogique de clôture hier...

Je quitte en effet ce cher collège-lycée parisien dans lequel j'ai enseigné pendant 7 ans, pour aller travailler en septembre prochain dans les Yvelines, beaucoup plus près de chez nous !


Aux yeux du grand public, le prof de maths n’est bon qu’à faire les comptes… J’ai donc dressé un petit inventaire chiffré, sans raton-laveur, mais avec quelques approximations, pour résumer ces années Paul Clo :
  • Plusieurs centaines de milliers d’euros dépensés en travaux, équipement et matériel informatique,
  • 20 000 photocopies faites à 8h10,
  • 12 000 copies corrigées,
  • 1500 heures passées dans les transports en commun pour venir travailler,
  • 800 cappuccinos dont la moitié offerts par des collègues,
  • 600 feutres Velléda usés jusqu’à la corde,
  • Bien évidemment les 400 coups des élèves,
  • les 300 rouleaux d’essuie-main remplacés,
  • les 100 collègues côtoyés,
  • les 90 décibels de la cantine des profs,
  • la quarantaine de bébés nés chez les profs de 2006 à 2013, ce qui m’amène directement à l’item suivant :
  • Les 6 Mousquetaires de notre équipe de maths, dont les noms ont varié au fil des congés maternité des unes et des autres mais entre lesquels la mayonnaise a toujours pris !

1 juillet 2013

Sécantes et parallèles immatérielles

L'ombre du parc de bébé soudain bien élégante