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21 novembre 2008

Perles de substantifs

Cours de 4ème, on est en train de montrer que les deux fractions que nous avons sous le nez ne peuvent pas être égales, car lorsque l'on calcule les produits croisés, l'un est pair et l'autre impair.
Je conclus : Ces deux produits n'ont pas la même parité donc les fractions sont différentes.
Une élève : Madame, ça veut dire quoi "parité" ?
Réponse : C'est un substantif qui qualifie le nombre. Vous voyez, on a par exemple le mot "maternité" qui désigne le fait d'être mère, hé bien la parité c'est le fait d'être pair.

Comme les plus malins se mettent à rire, je réalise que ce n'était peut-être pas le meilleur exemple à choisir... Je me rattrape comme je peux :

- On a aussi la crudité, pour le fait d'être cru, la méchanceté pour être méchant etc.
Un autre élève : Et pour le fait d'être mort, c'est la mortalité ?
Réponse : Moi je dirais bien... l'éternité !


Les maths permettent de manipuler d'autres substantifs et parfois d'en détourner le sens par rapport au français :
- bornitude (être borné),
- finitude
(contenir un ensemble fini d'éléments),
- clôture
(être algébriquement clos, pour le corps des nombres complexes par exemple)
- sommation (faire une somme, et non pas faire un somme)
- rationalité (pouvoir s'écrire comme un quotient d'entiers)
- identité (application qui à un objet mathématique associe ce même objet identique)
- Et plus si affinité (transformation géométrique de la famille des applications affines) !

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