Aujourd'hui 25 mai, c'est la Sainte Sophie, c'est pourquoi je vous propose de découvrir brièvement la mathématicienne russe Sophie Kovalevskaya (on trouve aussi dans la littérature les prénoms Sofia, Sonia et Sonya).
Formée en partie par le grand Karl Weierstrass, ce fut la première femme nommée prof de maths en université. Elle a beaucoup voyagé : Berlin, Stockholm, Paris, pour côtoyer les plus grands mathématiciens de l'époque.
Elle a travaillé sur les équations aux dérivées partielles, prolongeant et corrigeant les résultats de Cauchy.
Grande figure féminine en sciences, Sophie Kovalevskaya a également écrit des œuvres littéraires et engagées ; elle était nihiliste et a participé avec sa sœur à la Commune de Paris.
En son honneur, un cratère lunaire et un astéroïde ont reçu son nom ; Jean-François Peyret a écrit une pièce de théâtre en 2006, Le cas de Sophie K.
La mathématicienne contemporaine Michèle Audin en est une grande admiratrice et décrypte pour nous ses travaux dans l'article "Le cas de Sophie Kovaleski" du n°109 du magazine Tangente (mars-avril 2006), dans cet article sur le site du CNRS relativement abordable pour des lecteurs non avertis.
Donnons le mot de la fin à Sophie :
Formée en partie par le grand Karl Weierstrass, ce fut la première femme nommée prof de maths en université. Elle a beaucoup voyagé : Berlin, Stockholm, Paris, pour côtoyer les plus grands mathématiciens de l'époque.
Elle a travaillé sur les équations aux dérivées partielles, prolongeant et corrigeant les résultats de Cauchy.
Grande figure féminine en sciences, Sophie Kovalevskaya a également écrit des œuvres littéraires et engagées ; elle était nihiliste et a participé avec sa sœur à la Commune de Paris.
En son honneur, un cratère lunaire et un astéroïde ont reçu son nom ; Jean-François Peyret a écrit une pièce de théâtre en 2006, Le cas de Sophie K.
La mathématicienne contemporaine Michèle Audin en est une grande admiratrice et décrypte pour nous ses travaux dans l'article "Le cas de Sophie Kovaleski" du n°109 du magazine Tangente (mars-avril 2006), dans cet article sur le site du CNRS relativement abordable pour des lecteurs non avertis.
Donnons le mot de la fin à Sophie :
Je pense que ma destinée est de servir la vérité dans les sciences mais aussi de travailler pour la justice en ouvrant de nouveaux chemins pour les femmes. Je suis très heureuse d'être née femme car cela me donne la possibilité:d'oeuvrer dans le même temps pour la vérité et pour la justice. Mais il n'est pas toujours facile de persévérer.
Ah!Enfin une femme mathématicienne.
RépondreSupprimerSofia Kovalevskaya est une pionnière et, compte tenu des difficultés pour les femmes de son époque à avoir des carrières scientifiques, je crois qu'elle peut être considérée comme la plus grande mathématicienne de l'histoire. Son oeuvre est comparable à celle de Marie Curie.
RépondreSupprimerextra ! bonne fête alors !
RépondreSupprimerFait-elle partie de la famille Kovaleski que tu connais ?
Merci !
RépondreSupprimerKovaleski ça ne me dit rien...
ma fille a fait un genre d'exposé dessus elle a eu 20/20 grâce a vous merci
RépondreSupprimer