La grippe H1N1 continue de faire parler d'elle.
Cliquez sur l'image ci-dessous pour ouvrir le fascicule d'information (pdf 4 pages) édité par le ministère de l'Education, et qui sera diffusé à 12 millions d'exemplaires :
Voici par ailleurs l'essentiel paru au B.O. du 27 août (trois circulaires définissant le rôle des enseignants, l'organisation des établissements et le rôle des personnels de santé)
Les enseignants sont invités à présenter les "gestes barrières" (se laver les mains, utiliser un mouchoir jetable) aux élèves "dans les tout premiers jours de la rentrée scolaire". Les chefs d'établissement organisent ces présentations. "Il est essentiel que les élèves et les personnels des établissements aient accès à des installations sanitaires propres et pourvues en produits hygiéniques adaptés : savon liquide, essuie-mains jetables ou souffleries", des conditions rarement réalisées jusque là, mais qui ne dépendent pas de l'État.
Une circulaire indique la conduite à tenir dans les établissements. Le texte insiste sur la nécessité de "sensibiliser les élèves, leurs parents et les membres du personnel à la responsabilité individuelle de chacun en matière de limitation de propagation du virus". Il s'agit d'apprendre les mesures de protection : éviter les contacts rapprochés, se laver fréquemment les mains avec du savon ou une solution hydro-alcoolique, s'essuyer les mains avec du papier jetable, tousser dans le pli du coude et non dans sa main, utiliser des mouchoirs en papier jetables, nettoyer avec soin les poignées de porte et les rampes d'escalier. " Des sessions d'information des élèves devront être aménagées au sein de l'emploi du temps de la première semaine de rentrée" demande la circulaire. L'établissement invitera aussi les parents d'élèves "à envisager des modes de garde adaptés" c'est-à-dire sans garde collective : celle-ci pourrait renforcer l'épidémie.
Enseignants et élèves malades. Les élèves ou personnels malades "doivent être immédiatement isolés du reste de la communauté scolaire" tout en restant sous la surveillance d'un adulte ;
- l'école ou l'établissement à la responsabilité de contacter les parents pour organiser la prise en charge médicale de l'élève par le médecin traitant (le recours au centre 15 étant réservé aux urgences médicales) et le retour à domicile dans les plus brefs délais ;
- dans l'attente du retour à domicile, les élèves ou membres du personnel malades doivent être isolés du reste de la communauté scolaire, dans toute la mesure du possible dans un local, idéalement l'infirmerie de l'établissement pour les établissements du second degré, tout en restant sous la surveillance permanente d'un adulte. "Il peut être utile, dans ce contexte particulier, de munir les élèves malades d'un masque anti-projection (dit masque chirurgical) jusqu'au retour à domicile". L'établissement a la charge de signaler le cas à l'IEN (pour le primaire) ou à l'Inspection académique (secondaire). "Le chef d'établissement informe de son signalement le conseil général dans le cas d'un collège ou le conseil régional dans le cas d'un lycée". Il doit aussi informer les établissements voisins.
Dans les cas groupés. Quand il y a au moins 3 cas en même temps dans une même classe ou dans des classes différentes avec des activités partagées, le directeur d'école ou le chef d'établissement doit procéder à un nouveau signalement et informer les familles des élèves et les personnels "afin, en particulier, de conseiller aux personnes avec des facteurs de risque d'aller consulter un médecin dans les délais les plus brefs".
Fermeture des écoles et des établissements. Elle ne peut être envisagée que localement par le préfet. La réouverture ne peut avoir lieu qu'après 6 jours et un nettoyage des locaux. "Les élèves et les adultes qui ne présentent aucun symptôme ou qui, ayant été atteints par la maladie, sont à la fin de la période de contagiosité, soit sept jours après l'apparition des premiers symptômes, peuvent réintégrer l'établissement scolaire" (Il est rappelé que cette réintégration n'est pas soumise à la production d'un certificat médical).
La publication de ces textes se fait deux semaines après la rentrée à la Réunion, où près de 7 000 cas sont recensés, alors que le ministre reçoit , le 28 août, les syndicats à ce sujet.
Cliquez sur l'image ci-dessous pour ouvrir le fascicule d'information (pdf 4 pages) édité par le ministère de l'Education, et qui sera diffusé à 12 millions d'exemplaires :
Voici par ailleurs l'essentiel paru au B.O. du 27 août (trois circulaires définissant le rôle des enseignants, l'organisation des établissements et le rôle des personnels de santé)
Les enseignants sont invités à présenter les "gestes barrières" (se laver les mains, utiliser un mouchoir jetable) aux élèves "dans les tout premiers jours de la rentrée scolaire". Les chefs d'établissement organisent ces présentations. "Il est essentiel que les élèves et les personnels des établissements aient accès à des installations sanitaires propres et pourvues en produits hygiéniques adaptés : savon liquide, essuie-mains jetables ou souffleries", des conditions rarement réalisées jusque là, mais qui ne dépendent pas de l'État.
Une circulaire indique la conduite à tenir dans les établissements. Le texte insiste sur la nécessité de "sensibiliser les élèves, leurs parents et les membres du personnel à la responsabilité individuelle de chacun en matière de limitation de propagation du virus". Il s'agit d'apprendre les mesures de protection : éviter les contacts rapprochés, se laver fréquemment les mains avec du savon ou une solution hydro-alcoolique, s'essuyer les mains avec du papier jetable, tousser dans le pli du coude et non dans sa main, utiliser des mouchoirs en papier jetables, nettoyer avec soin les poignées de porte et les rampes d'escalier. " Des sessions d'information des élèves devront être aménagées au sein de l'emploi du temps de la première semaine de rentrée" demande la circulaire. L'établissement invitera aussi les parents d'élèves "à envisager des modes de garde adaptés" c'est-à-dire sans garde collective : celle-ci pourrait renforcer l'épidémie.
Enseignants et élèves malades. Les élèves ou personnels malades "doivent être immédiatement isolés du reste de la communauté scolaire" tout en restant sous la surveillance d'un adulte ;
- l'école ou l'établissement à la responsabilité de contacter les parents pour organiser la prise en charge médicale de l'élève par le médecin traitant (le recours au centre 15 étant réservé aux urgences médicales) et le retour à domicile dans les plus brefs délais ;
- dans l'attente du retour à domicile, les élèves ou membres du personnel malades doivent être isolés du reste de la communauté scolaire, dans toute la mesure du possible dans un local, idéalement l'infirmerie de l'établissement pour les établissements du second degré, tout en restant sous la surveillance permanente d'un adulte. "Il peut être utile, dans ce contexte particulier, de munir les élèves malades d'un masque anti-projection (dit masque chirurgical) jusqu'au retour à domicile". L'établissement a la charge de signaler le cas à l'IEN (pour le primaire) ou à l'Inspection académique (secondaire). "Le chef d'établissement informe de son signalement le conseil général dans le cas d'un collège ou le conseil régional dans le cas d'un lycée". Il doit aussi informer les établissements voisins.
Dans les cas groupés. Quand il y a au moins 3 cas en même temps dans une même classe ou dans des classes différentes avec des activités partagées, le directeur d'école ou le chef d'établissement doit procéder à un nouveau signalement et informer les familles des élèves et les personnels "afin, en particulier, de conseiller aux personnes avec des facteurs de risque d'aller consulter un médecin dans les délais les plus brefs".
Fermeture des écoles et des établissements. Elle ne peut être envisagée que localement par le préfet. La réouverture ne peut avoir lieu qu'après 6 jours et un nettoyage des locaux. "Les élèves et les adultes qui ne présentent aucun symptôme ou qui, ayant été atteints par la maladie, sont à la fin de la période de contagiosité, soit sept jours après l'apparition des premiers symptômes, peuvent réintégrer l'établissement scolaire" (Il est rappelé que cette réintégration n'est pas soumise à la production d'un certificat médical).
La publication de ces textes se fait deux semaines après la rentrée à la Réunion, où près de 7 000 cas sont recensés, alors que le ministre reçoit , le 28 août, les syndicats à ce sujet.
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