Les étudiants qui pensent à haute voix pendant qu’ils résolvent un problème mathématique y arrivent plus rapidement, et ont plus de possibilités de trouver la solution correcte, que ceux qui ne le font pas. De même, dessiner ou réaliser une représentation picturale relative au contenu du problème contribue également à sa solution.
C’est ce qui s’ensuit d’une étude réalisée à l’Université de Grenade (UGR) récemment publiée dans la « Revista de investigación psicoeducativa » et dans « Electronic Journal of Research in Educational Psychology ».
Pour l’élaboration de cette recherche, ses auteurs ont analysé en profondeur le travail de trois cent sétudiants de la dernière année de licence en Mathématiques de l’UGR, qui ont été isolés individuellement afin de résoudre un problème, et filmés afin d’étudier ultérieurement leurs allocutions à haute voix.
Un système effectif
Si bien les chercheurs avertissent que la quantité de données sur la conduite du sujet pouvant être analysées lorsque celui-ci parle pour résoudre un problème est bien plus grande que quand il ne le fait pas, leur travail a démontré que ce système est effectif et « fournit une base de données précieuse pour identifier nombre des contenus, processus et stratégies qui s’utilisent dans la résolution de problèmes ».
Ce travail a été mené à bien par les professeurs José Luis Villegas Castellanos (de l’Université des Andes, au Vénézuela), Enrique Castro Martínez et José Gutiérrez, de l’Université de Grenade, qui affirment que « les représentations jouent un rôle fondamental dans la pensée mathématique, favorisent la compréhension des concepts mathématiques et stimulent le développement d’une pensée flexible et versatile dans la résolution de problèmes ».
Cette recherche a révélé, d’après les professeurs, que l’habileté dans le maniement de représentations (telle que parler à haute voix ou dessiner les problèmes) « est directement en rapport avec le succès dans la résolution des problèmes », bien qu’il faille encore approfondir dans la matière moyennant d’autres études.
Référence : Enrique Castro martínez. Département de Didactique des Mathématiques de l’UGR
C’est ce qui s’ensuit d’une étude réalisée à l’Université de Grenade (UGR) récemment publiée dans la « Revista de investigación psicoeducativa » et dans « Electronic Journal of Research in Educational Psychology ».
Pour l’élaboration de cette recherche, ses auteurs ont analysé en profondeur le travail de trois cent sétudiants de la dernière année de licence en Mathématiques de l’UGR, qui ont été isolés individuellement afin de résoudre un problème, et filmés afin d’étudier ultérieurement leurs allocutions à haute voix.
Un système effectif
Si bien les chercheurs avertissent que la quantité de données sur la conduite du sujet pouvant être analysées lorsque celui-ci parle pour résoudre un problème est bien plus grande que quand il ne le fait pas, leur travail a démontré que ce système est effectif et « fournit une base de données précieuse pour identifier nombre des contenus, processus et stratégies qui s’utilisent dans la résolution de problèmes ».
Ce travail a été mené à bien par les professeurs José Luis Villegas Castellanos (de l’Université des Andes, au Vénézuela), Enrique Castro Martínez et José Gutiérrez, de l’Université de Grenade, qui affirment que « les représentations jouent un rôle fondamental dans la pensée mathématique, favorisent la compréhension des concepts mathématiques et stimulent le développement d’une pensée flexible et versatile dans la résolution de problèmes ».
Cette recherche a révélé, d’après les professeurs, que l’habileté dans le maniement de représentations (telle que parler à haute voix ou dessiner les problèmes) « est directement en rapport avec le succès dans la résolution des problèmes », bien qu’il faille encore approfondir dans la matière moyennant d’autres études.
Référence : Enrique Castro martínez. Département de Didactique des Mathématiques de l’UGR
Source : Nouvelles de la Science
La verbalisation et l'image mentale sont des techniques très utilisées en rééducation cognitive, et également en rééducation motrice. Cela permet d'anticiper la mise en situation réelle qui est demandée ensuite. Une amie qui accompagne des élèves en gestion mentale, pour leur apprendre à apprendre, utilise également ces techniques là, entre autres. Il s'agit d'activer des zones supplémentaires au niveau cérébral, et de favoriser une complémentarité des liaisons neuronales. Manu
RépondreSupprimerIntéressant !
RépondreSupprimerSans connaître toute la théorie, je sais que j'incite toujours les élèves à raisonner et calculer à voix haute (quand je les interroge individuellement).
En calcul mental, je crois que ça peut aider tous ceux qui ont une mémoire auditive assez développée.
Une étude réalisée à partir de trois étudiants-sujets seulement ? Ce n'est pas un peu léger ?
RépondreSupprimer300, c'est en-dessous des 5000 préconisés pour des études valables.
RépondreSupprimerMais ça reste nettement supérieur aux "56 femmes ont auto-évalué l'effet de ce merveilleux shampoing de la marque Biiiip"
Comme Loïc, j'ai lu trois et non 300.
RépondreSupprimerUne pensée pour ma maman, grande mathématicienne, incapable de garde le silence quand elle réfléchit ;o)