Mètre étalon en marbre et laiton par Chalgrin (36, rue de Vaugirard, Paris, VIe)
Louis XVI concrétise une longue série de tentatives en signant le 8 mai 1790 le projet d'unification des poids et mesures du Royaume de France, proposé par Talleyrand. Suite au rapport du 19 mars 1791 de l'Académie des sciences, et sur proposition du Chevalier Jean-Charles de Borda, le « mètre » de Tito Livio Burattini est adopté comme unité de longueur (metro cattolico était la longueur d'un pendule qui oscille avec une demi-période d'une seconde, soit environ 993,9 mm actuels).
Auparavant, les longueurs étaient mesurées en référence à l'humain (le pouce, le pied, la coudée, la toise) ; comme chaque être humain est différent, on prenait souvent comme référence le roi, ce qui était un symbole monarchique fort. En pleine période révolutionnaire, il fut donc décidé de supprimer toute référence à un homme particulier, de choisir un étalon non humain unique et d'utiliser des multiples et sous-multiples de 10. Fini ainsi le pied qui valait douze pouces.
Le mètre fut officiellement défini pour la première fois en 1790 par l'Académie des sciences comme étant la dix-millionième partie d'une moitié de méridien terrestre, ou d'un quart de grand cercle passant par les pôles. Si ce n'est le corps humain, la nature restait donc la référence.
En juin 1792, l'astronome et mathématicien Jean-Baptiste Joseph Delambre fut chargé de mesurer la distance entre Dunkerque et Rodez pendant que Pierre Méchain mesura celle de Barcelone à Rodez. Ils devaient se retrouver à Rodez. Cela permit d'établir précisément la valeur du mètre.
Le mètre fut adopté par la France le 7 avril 1795 comme mesure de longueur officielle.
Voici un splendide petit cartoon qui nous raconte tout ça, et détaille la méthode de triangulation utilisée par Delambre et Méchain :
Le mètre fut officiellement défini pour la première fois en 1790 par l'Académie des sciences comme étant la dix-millionième partie d'une moitié de méridien terrestre, ou d'un quart de grand cercle passant par les pôles. Si ce n'est le corps humain, la nature restait donc la référence.
En juin 1792, l'astronome et mathématicien Jean-Baptiste Joseph Delambre fut chargé de mesurer la distance entre Dunkerque et Rodez pendant que Pierre Méchain mesura celle de Barcelone à Rodez. Ils devaient se retrouver à Rodez. Cela permit d'établir précisément la valeur du mètre.
Le mètre fut adopté par la France le 7 avril 1795 comme mesure de longueur officielle.
Voici un splendide petit cartoon qui nous raconte tout ça, et détaille la méthode de triangulation utilisée par Delambre et Méchain :
Tiens, je manquais d'inspiration pour mon cours de demain, tu viens de me donner une belle idée : les conversions. Merci !
RépondreSupprimerVous avez dit mètre-étalon ?
RépondreSupprimerComment ne pas penser à cette réplique célèbre, signée Michel Audiard, dans "le cave se rebiffe": « Si la connerie se mesurait, il servirait de mètre étalon, il serait à Sèvres »