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13 avril 2010

Les maths à toutes les sauces

Les élèves demandesnt toujours des "recettes" pour réussir à coup sûr un exercice. C'est rarement possible de les satisfaire, et d'ailleurs, pédagogiquement, ce n'est pas bon : il faut que les élèves comprennent ce qu'il appliquent ! C'est d'ailleurs le but de l'ouvrage que je vous présente aujourd'hui :


Présentation par l'éditeur :
De 0 à 11 ans environ, l'enfant construit progressivement sa façon de raisonner. Durant cette période, des structures de pensée de plus en plus complètes et efficaces se mettent en place. L'enfant acquiert ainsi le sens du nombre, de la mesure, du temps, de l'espace, des opérations arithmétiques et du langage.
Axant leur propos sur le sens de la mesure, les auteurs, spécialistes des questions d'apprentissage, se proposent de vous familiariser avec la démarche de l'enfant, et de vous aider à l'accompagner dans son accession aux systèmes numérique et métrique.
La cuisine est le lieu idéal pour cet accompagnement novateur. En effet, sans bien le savoir, vous y effectuez des actions hautement scientifiques, que vous pesiez 500 g de farine ou évaluiez (de façon plus ou moins acrobatique...) 20 cl de lait avec votre verre mesureur. Une fois compris les processus de raisonnement et de fonctionnement sur lesquels repose toute mesure, les recettes proposées à la fin de l'ouvrage vous aideront à mettre en œuvre une véritable pédagogie de l'intelligence. Nouez vite vos tabliers, et ceux de vos petits marmitons !
Bernadette Guéritte-Hess, Isabelle Causse-Mergui et Marie-Céline Romier sont toutes trois orthophonistes, spécialisées en rééducation logico-mathématique, inspirée des théories de Piaget. La première est l'ambassadrice de cette méthode aux quatre coins de France et de Navarre, les deux autres la pratiquent auprès d'enfants en échec scolaire léger ou grave. 

    * Broché: 379 pages
    * Editeur : Editions le Pommier (29 septembre 2005)
    * Collection : EDUCATION

5 commentaires:

  1. Moi j'aime surtout les fractions...de gâteaux !

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  2. L'enseignement des mathématiques par « recettes » et formules à apprendre par cœur a des conséquences délétères.

    Premièrement, cela enracine l'idée, notamment chez les personnes qui n'aiment pas ou n'ont pas aimé les maths, que les maths consistent en l'application mécanique de formules de calcul, donc que c'est au fond une activité technique et stupide.

    Deuxièmement, cela encourage les élèves à demander encore plus de recettes. Ensuite, les programmes scolaires sont adaptés, on supprime les traits conceptuels car « les élèves ont trop de mal ». C'est un cercle vicieux.

    Troisièmement, cela incite à une notation basée sur la forme du devoir, sur le respect des notations utilisées en cours, etc.

    Quatrièmement, cela donne des catastrophes à l'université ou, pire, en prépa, où l'on assiste à une boucherie des étudiants trop habitués à tout prendre en note en détail pour le ressortir à l'examen.

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  3. Je me souviens avoir été assez traumat(h)isée en arrivant en fac, par les profs qui changeaient les notations habituelles (en tous cas MES habitudes).
    Un prof nous avait dit "le jour où vous comprendrez ce que vous faites quelles que soient les lettres choisies, vous serez des personnes intelligentes : l'intelligence est la capacité à s'adapter".
    J'avoue que je suis encore un peu énervée quand dans un sujet de concours (capes ou agreg) la première demie-page consiste à définir toutes les notations, dont la moitié ne correspond pas aux habitudes de tous les manuels universitaires... A croire qu'ils tapent les sujets de devoir avec Arial comme seule police, et non un bon éditeur d'équations !

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  4. En tous cas, je pense que les personnes qui ont une bonne mémoire visuelle peuvent être objectivement gênées par des changements de notations.

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