Il y a quelques mois, une grande consultation nationale sur les rythmes scolaires était lancée. Voici désormais le rapport, que vous pouvez télécharger et lire.
Je vous copie ci-dessous la conclusion, pour ceux à qui le temps scolaire actuel ne laisse pas le temps de lire 149 pages :
Un changement préparé et un calendrier négocié
Le comité de pilotage livre donc ici un constat et dégage des pistes de réflexion : conscient de la très grande complexité du sujet qui ne peut conduire à des solutions simplistes et univoques, le COPIL souligne l’importance d'approches holistiques et cohérentes qu'il souhaite explorer avant les propositions qu'il remettra au ministre. Dans ce thème capital où l’intérêt des enfants – bien que mis en avant – s’oppose souvent à celui des adultes qui ont la responsabilité des décisions à prendre, il est primordial de ne jamais perdre de vue cette
priorité. C’est l’intérêt des enfants en effet qui doit guider les décisions.
Le COPIL s’entourera de tous les acteurs pour construire un projet cohérent et global : les liens avec les collectivités territoriales, avec le monde économique et les familles constituent les enjeux de l’École du XXIe siècle. Certains volets de ce projet impliquent dans leur réalisation une évolution importante des structures, des fonctionnements et des mentalités ; pour d’autres, la faisabilité à court terme paraît plus probable, un calendrier négocié s’imposera donc.
Avant d’aboutir à des propositions précises, le COPIL souhaite enrichir ses réflexions de l'inspiration européenne. En effet, les résultats de la France en matière scolaire ne sont pas à la hauteur de sa puissance économique, trop de jeunes Français éprouvent une désaffection pour l'École, et nombre de ses partenaires industrialisés, notamment européens, affichent des performances plus positives.
Il souhaite également approfondir des champs encore insuffisamment explorés tels que la culture et le numérique. Les projets éducatifs culturels seront en effet sollicités au premier chef par tout nouvel aménagement du temps scolaire. Ce point mérite largement que l’on s’y attarde durant la deuxième phase. De même, on ne peut envisager une modification des rythmes scolaires sans interroger l’impact du déploiement des espaces numériques de travail, dans et hors l’École.
Au-delà de ces deux champs, le COPIL aura à examiner la faisabilité de l’ensemble des scenarii qu’il choisit. Toutes les conséquences seront étudiées, qu’elles soient humaines, administratives ou réglementaires. Le COPIL aura notamment à en estimer le coût, la question du financement doit en effet être un levier, non un frein. Le temps apparaît désormais comme une variable incontournable de la réussite des élèves.
Pour l’École, les enjeux sont éminemment pédagogiques : il s’agit de concilier souplesse et stabilité structurante et d’articuler individualisation des parcours et équité.
Le comité de pilotage livre donc ici un constat et dégage des pistes de réflexion : conscient de la très grande complexité du sujet qui ne peut conduire à des solutions simplistes et univoques, le COPIL souligne l’importance d'approches holistiques et cohérentes qu'il souhaite explorer avant les propositions qu'il remettra au ministre. Dans ce thème capital où l’intérêt des enfants – bien que mis en avant – s’oppose souvent à celui des adultes qui ont la responsabilité des décisions à prendre, il est primordial de ne jamais perdre de vue cette
priorité. C’est l’intérêt des enfants en effet qui doit guider les décisions.
Le COPIL s’entourera de tous les acteurs pour construire un projet cohérent et global : les liens avec les collectivités territoriales, avec le monde économique et les familles constituent les enjeux de l’École du XXIe siècle. Certains volets de ce projet impliquent dans leur réalisation une évolution importante des structures, des fonctionnements et des mentalités ; pour d’autres, la faisabilité à court terme paraît plus probable, un calendrier négocié s’imposera donc.
Avant d’aboutir à des propositions précises, le COPIL souhaite enrichir ses réflexions de l'inspiration européenne. En effet, les résultats de la France en matière scolaire ne sont pas à la hauteur de sa puissance économique, trop de jeunes Français éprouvent une désaffection pour l'École, et nombre de ses partenaires industrialisés, notamment européens, affichent des performances plus positives.
Il souhaite également approfondir des champs encore insuffisamment explorés tels que la culture et le numérique. Les projets éducatifs culturels seront en effet sollicités au premier chef par tout nouvel aménagement du temps scolaire. Ce point mérite largement que l’on s’y attarde durant la deuxième phase. De même, on ne peut envisager une modification des rythmes scolaires sans interroger l’impact du déploiement des espaces numériques de travail, dans et hors l’École.
Au-delà de ces deux champs, le COPIL aura à examiner la faisabilité de l’ensemble des scenarii qu’il choisit. Toutes les conséquences seront étudiées, qu’elles soient humaines, administratives ou réglementaires. Le COPIL aura notamment à en estimer le coût, la question du financement doit en effet être un levier, non un frein. Le temps apparaît désormais comme une variable incontournable de la réussite des élèves.
Pour l’École, les enjeux sont éminemment pédagogiques : il s’agit de concilier souplesse et stabilité structurante et d’articuler individualisation des parcours et équité.
C’est sur ces bases d’étude et de travail qu’un rapport de propositions argumentées sera remis au ministre en juin.
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