Il y a longtemps, je rappelais un petit truc mnémotechnique pour ne pas confondre les deux axes d'un repère cartésien. Aujourd'hui, petite poésie sur ce thème-là, par la journaliste et écrivaine française Marie Desplechin :
À peine se sont-elles croisées
qu’elles enfantent, baptisent et domicilient un petit point
dont il faut reconnaître - à regret - qu’elles ne prennent aucun soin.
L’abscisse en effet n’a de cesse que de rencontrer une nouvelle ordonnée
plus jeune, plus belle,
à laquelle elle fera illico un nouveau petit point unique,
qu’elle abandonnera comme le précédent,
le vouant le plus souvent
à la solitude paranoïaque des corps totalement ordonnés.
1 commentaire:
J'en suis désordonné
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