30 septembre 2010

Citation célèbre

Quand Missmath intitule un de ses billets "citation célèbre", le contenu est en fait un bon mot, une perle produite par quelqu'un de son entourage, collègue ou élève.
Je reprends à mon compte ce principe pour vous partager un instant surréaliste du cours de maths sur les suites de fonctions et les séries de fonctions auquel j'assistais ce matin. Que ceux qui veulent un peu de culture cliquent sur les liens.

Une stagiaire : "Quelle est la différence entre une série de Riemann et une somme de Riemann ?"
Le formateur (Bertrand Jeuris) : "C'est simple, c'est la même différence qu'entre un maréchal des logis et un maréchal de France !"

(Bâton de maréchal de France)

29 septembre 2010

Le monde à l'envers : la rentrée des grands

N'hésitez pas à mettre en plein écran pour la lecture.
Merci à Boulie pour le lien !

28 septembre 2010

Une nouvelle plus longue suite de nombres premiers

Deux mathématiciens français, François Dress et Bernard Landreau ont battu un record dans le domaine des nombres premiers, en créant un polynôme inédit. Il s'agit de la plus longue suite de nombres premiers tirés des valeurs consécutives prises par un polynôme.

Lire l'article détaillé sur Science et Avenir.fr 
Consulter la page perso de F.Dress

27 septembre 2010

Professeurs, à vos blogs !

(Où mes intentions sont décryptées... ;-))

Par Vincent Olivier, Fondateur du portail lewebpedagogique.com

Comment un professeur de collège ou de lycée peut-il garder le lien avec les «digital natives» que sont maintenant tous ses élèves? Par exemple en ouvrant un blog et en établissant un dialogue interactif avec eux. Une méthode qui se développe et qui renforce la relation professeur-élève.

Les élèves qui sont aujourd'hui au collège, qui ont entre 10 et 15 ans, ont grandi avec internet. Ils sont, selon l'expression créée par Marc Prensky, des «digital natives», nés dans la culture numérique. Avec le média numérique, qui est devenu son média de référence, toute une génération s'est construit un rapport particulier à l'information et des nouveaux modes de socialisation. En France, depuis environ dix-huit mois, les jeunes passent, selon les sondages, plus de temps sur l'internet que devant la télévision, une majorité des 10-25 ans est active sur Facebook: cette évolution n'a pas échappé aux profs...

Dans ce contexte, la question qui se pose au corps enseignant n'est plus «y aller ou pas?», mais «comment en faire bon usage?». Pour des adultes qui n'ont pas grandi dans cet univers, comment s'adapter et comment faire évoluer ses pratiques pédagogique? De nouvelles perspectives s'ouvrent, mais aussi des difficultés nouvelles.
Certes, l'équipement n'est plus un réel problème. Il l'était il y a 4 ou 5 ans, il ne l'est plus. Les conseils régionaux ont fait des efforts pour les lycées, les conseils généraux pour les collèges (le mouvement est moins évident dans le primaire, mais ce n'est pas très grave, car là, il faut d'abord apprendre à lire et écrire) Il y a en tout cas un niveau suffisant de matériel dans les écoles pour que ce ne soit plus un prétexte à ne pas y aller. C'est encore plus vrai à la maison, où les jeunes se débrouillent, quel que soit leur niveau social. C'est vrai aussi pour les professeurs qui, en tant que catégorie socio-professionnelle, sont plus équipés que la moyenne de la population française.
 
RECHERCHER L'INFORMATION AILLEURS QUE SUR GOOGLE

Les difficultés relèvent plus du développement des usages. Comment faire un usage pédagogique de l'internet, et le mettre au service de la formation des citoyens?

Il y a d'abord la question de la recherche de l'information. Les enfants ont grandi avec Google, et avec l'idée que toute l'information y est accessible: «je vais sur Google, je vais trouver». Les adultes aussi «googelisent» mais savent qu'il y a aussi de l'information ailleurs: ce n'est pas parce que ce n'est pas sur Google que l'information n'existe pas. Les enfants eux ont l'impression de savoir, mais ils ne savent pas chercher. L'accès à l'information est un vrai sujet, et le professeur peut y jouer un vrai rôle de guide et de passeur.

Le professeur ne peut plus non plus ignorer les questions de socialisation ouvertes par l'internet. L'internet perturbe, pour le pire ou le meilleur, les modes de socialisation du citoyen. Comme la mission première du professeur est de former un citoyen, il ne peut plus le faire sans avoir intégré une formation au bon usage des outils numériques. Les professeurs en sont d'ailleurs tous conscients.

Une des approches possibles pour le professeur est d'utiliser un outil simple: le blog. Cela a été le sens de notre approche en fondant lewebpedagogique.com qui accueille aujourd'hui 18.000 professeurs sur un portail et leur permet, en plus de leur travail en cours, de publier des documents et d'entrer, par un autre moyen que la présence physique, en relation étroite avec leurs élèves.

Il n'y a pas opposition ou antagonisme. Ces blogs pédagogiques fonctionnent bien car ils sont dans le prolongement naturel de la relation que le professeur a avec sa classe. Cela reste une relation entre un individu et un groupe, pas une relation entre deux individus. Le modèle de la classe est universel, et c'est un modèle qui ne date pas d'hier. C'est un modèle abouti, c'est le cœur de la pédagogie dans le monde entier. Donc il n'y a aucune raison de le changer et l'internet ne le change pas significativement.

LIENS HYPERTEXTE ET DIALOGUE INTERACTIF

Le professeur se pose la question: qu'est ce que je peux faire qui va venir en complément de ma discipline, pas en opposition? Le blog y répond bien.

D'abord, le blog incite à une écriture hyper-textuelle. On fait des liens vers des vidéos, des sites, des images. C'est une démarche très classique. De tous temps, les professeurs ont étayé leur cours avec des documents, des cartes et de textes. Le professeur n'est pas le seul producteur mais il est aussi le passeur, celui qui connaît, bien au delà de Google, des sources multiples d'informations, qui les a triées et qui montre des documents pertinents.

Ces liens vont lui permettre de renouveler sa discipline, de la rendre plus attirante. Quand, en langue vivante, vous prenez une bande d'annonce originale d'un film américain et que vous demandez aux élèves d'y mettre un commentaire, vous avez une approche très attractive, votre cours s'inscrit dans la réalité.

Ensuite, le blog apporte d'autres canaux au rapport professeur-élève. Soit qu'on leur demande, soit qu'ils le fassent volontairement, les élèves peuvent poster des commentaires, poser des questions, réagir. Les échanges dans la classe sont quelquefois complexes, intimidants. Sur le blog c'est naturel, l'élève maîtrise sa prise de parole sans la pression de ses pairs.

Il est important de noter que le professeur voit l'interactivité avec ses élèves accrue et son rôle renforcé. C'est le professeur qui maîtrise son blog. S'il y a un commentaire désobligeant, il ne le publiera pas. C'est lui qui choisit les ressources, il est maître du choix et de la validation des documents. Il est donc bien celui qui fait le tri dans le foisonnement des informations du net et le médiateur.

LE RÔLE RENFORCE DU PROFESSEUR MÉDIATEUR

Comment les professeurs utilisent-ils ces blogs? Les usages qu'on observe sont très variés.

Le plus immédiat est le blog «cahier de textes». Voilà ce qu'on a fait aujourd'hui et ce que l'on va faire demain. C'est très simple mais cela permet d'ouvrir l'espace. Cela change en outre profondément la relation avec les parents qui peuvent savoir où leur enfant en est dans son apprentissage.

Il y a ensuite, c'est le plus répandu, le blog qui est un complément du cours: «ce matin, je vous ai parlé du général de Gaulle, allez voir la vidéo sur le site de l'INA».

Et puis il y a de plus en plus de «blogs de classe», avec des journaux collaboratifs d'élèves, des exposés en ligne, etc... Le professeur met ainsi l'élève en position de producteur. C'est une pédagogie de projet, très pratique en langue vivante et en français.

Il y a aussi bien sûr des démarches d'établissements ou de centres de documentation, qui sont souvent un point fédérateur. Mais l'essentiel reste le blog personnel de professeur, qui correspond d'ailleurs à la spécificité de l'identité culturelle française. Depuis Jules Ferry, il y a un principe d'autonomie du professeur, qui, une fois qu'il a refermé la porte de sa classe, est le maître à bord. Dans le cadre des programmes fixés, il choisit ses outils, ses méthodes. C'est pour cela que l'approche du blog fonctionne bien

Et elle marche d'autant mieux qu'elle procure au professeur un plaisir d'auteur. L'accès au blog pourrait être fermé, avec des codes identifiants, mais ce n'est généralement pas le cas. Le site est ouvert aux élèves, aux parents, aux anciens élèves et...aux curieux. Certains professeurs ont 20 ou 30.000 visites par mois sur leur blog. On est dans une logique de classe ouverte, de partage de connaissances.

Les professeurs ont ainsi le plaisir de trouver d'autres élèves..
.

(Propos recueillis par Yves de Saint Jacob)
Source : Le Monde.fr du 20/09/10 via Marine D. 

 

25 septembre 2010

Résultats du projet Google 10 puissance 100

Le géant Américain de la recherche en ligne dévoile aujourd’hui les lauréats du concours organisé dans l’optique de l’attribution d’un soutien financier à hauteur de 10 millions dollars au profit de 5 projets susceptibles d’améliorer nettement le quotidien. Or, le succès rencontré par ce projet a été pour le moins considérable : « Nous avons reçu plus de 150 000 idées, émises par des milliers de personnes dans plus de 170 pays. Nous avons réduit ce nombre jusqu’à obtenir les 16 idées finalistes que nous avons soumises à un vote public. »
Dès lors, il convient de citer les 5 lauréats de cet immense concours Google :

1 : Offrir un accès en ligne libre et gratuit à des contenus éducatifs :   
« L’organisme Khan Academy est une organisation à caractère éducatif et à but non lucratif, qui propose gratuitement des formations de grande qualité, ouvertes à tous dans le monde entier. Ces formations sont disponibles via une bibliothèque en ligne incluant plus de 1 600 vidéos éducatives. Nous octroyons 2 millions de dollars américains à cet organisme, afin de l’aider à créer davantage de formations et de lui permettre de traduire sa bibliothèque principale de formations en différentes langues, parmi les plus parlées dans le monde. »

2 : Améliorer l’enseignement scientifique et des sciences de l’ingénieur : 
« L’organisme FIRST est une organisation à but non lucratif qui assure la promotion de l’enseignement des sciences et des mathématiques dans le monde entier, via une compétition par équipes. Elle a pour objectif d’encourager les jeunes à développer leurs compétences scientifiques et technologiques en les faisant bénéficier d’une expérience réelle du monde du travail, grâce à une collaboration avec des ingénieurs et scientifiques professionnels, afin qu’ils deviennent des précurseurs dans ces domaines. Cet organisme doit recevoir une subvention de 3 millions de dollars américains, destinée à favoriser le développement et le lancement de nouveaux programmes de financement d’équipes d’étudiants dans le domaine de la robotique. Cela devrait permettre la participation d’un plus grand nombre d’équipes d’étudiants aux activités de l’organisme FIRST. »

3 : Aider à comprendre les institutions gouvernementales : 
« Public.Resource.Org est également une organisation à but non lucratif, qui s’est penchée sur l’accès en ligne des citoyens aux documents gouvernementaux publics aux États-Unis. Soucieux de favoriser l’accès en ligne de tous les citoyens américains à ces documents, nous accordons 2 millions de dollars américains à l’organisme Public.Resource.Org. »

4 : Favoriser l’innovation dans les transports publics :  
« Shweeb est un concept de transport individuel en milieu urbain pour des trajets courts et moyens, dans des nacelles à pédale lancées sur un monorail. Nous proposons la somme d’1 million de dollars américains pour financer la recherche et le développement de la technologie Shweeb, afin qu’elle puisse être testée en milieu urbain. »

5 : Dispenser un enseignement de qualité aux étudiants africains :
« L’institut AIMS (African Institute for Mathematical Sciences) est un centre d’enseignement spécialisé dans le domaine des mathématiques, de la science et de la recherche situé au Cap, en Afrique du Sud. Son principal objectif est l’élaboration d’un programme de formation d’un an pour les jeunes diplômés, afin qu’ils puissent développer des compétences et acquérir des connaissances avant d’entamer un Master et un doctorat (PhD). Nous accordons 2 millions de dollars américains à cet institut afin de financer l’ouverture d’autres instituts AIMS, dans le but d’encourager l’enseignement des mathématiques et des sciences aux jeunes diplômés en Afrique. »

On ne sait pas si ces projets vont « changer le monde », mais ces subventions auront le mérite de leur donner un gros coup de pouce pour développer leurs idées. Cette annonce intervient à trois jours du douzième anniversaire officiel de Google.

Sources : Ceriseclub et Zorgloob

Nouveau nombre en vogue : le trillion (hélas)

Je vous ai déjà parlé des très-très-très grands nombres.
Nicole M. atttire aujourd'hui notre attention sur le trillion, qui fait malheureusement l'actualité économique ces derniers temps :


La Croix, 20 septembre 2010

Avec l’envolée des dettes publiques et la sous-évaluation persistante de certaines monnaies, comme le yuan chinois, une nouvelle unité de mesure est en vogue : le trillion.
Soit mille milliards, selon « l’échelle courte » utilisée au Brésil et dans les pays anglo-saxons, ou au niveau international en économie, où un billion signifie un millier de millions, et un trillion équivaut à un million de millions (donc mille milliards).
Le méga-plan de relance de la Chine, annoncé l’an dernier, atteint 4 trillions de yuans, soit environ 400 milliards d’euros.
L’endettement des États-Unis avoisine les 13 trillions de dollars, soit 10 trillions d’euros.
Les membres de l’Union européenne auront, quant à eux, emprunté 1,6 trillion d’euros sur les marchés cette année.
Certains ne manqueront pas de noter que ces commodités de lecture et d’écriture ne masquent pas toujours les déséquilibres économiques croissants.

24 septembre 2010

Le nombre du jour : 1.000.000 d'articles Wikipédia en français

Née en mars 2001, la version en français de l'encyclopédie en ligne Wikipédia a franchi cette semaine le seuil symbolique du million d'articles. Après la version en anglais (qui compte actuellement 3,4 millions d'articles) et la version en allemand (1,1 million), la version en français est la troisième à franchir cette barre. Les prochaines versions qui compteront un million d'articles pourraient être celles en italien et en polonais.

Le succès de ce projet ambitieux est fondé sur la participation bénévole de tous les internautes, à tout moment. Pour la seule version en français, ce ne sont pas moins de 60 millions de modifications que les internautes ont dû réaliser pour créer ce million d'articles répartis en près de 1 000 portails thématiques, le portail « Cinéma » regroupant 45 000 articles.

Plus de 300 000 contributeurs francophones enregistrés ont ainsi participé depuis neuf ans à la rédaction de ce million d'articles, sans compter les centaines de milliers d'internautes non enregistrés (c'est-à-dire ne disposant pas d'un compte utilisateur).

En 2010, ce sont chaque mois environ 15 000 contributeurs enregistrés et des dizaines de milliers d'anonymes qui enrichissent l'encyclopédie en effectuant au moins une modification du contenu.

Après l'euphorie des années 2005-2006, marquée par l'ajout d'articles géographiques (36 000 communes françaises), la version en français semble avoir atteint un rythme de « croisière » et s'enrichit de 300 à 400 nouveaux articles par jour. D'autre part, plus de 800 nouveaux contributeurs rejoignent le projet tous les mois.

Source : ... Wikipédia !

Programme TV : aujourd'hui on regarde des fractales sur Arte !

Fractales, à la recherche de la dimension cachée
Sur Arte à 22h45 et le 9 octobre à 10h55
Comment la géométrie fractale inspire les chercheurs, du cinéma aux sciences de la vie.

Qu'y a-t-il de commun entre les tiges du brocoli, le découpage du littoral et nos battements de cœur ? Les fractales. Ces formes irrégulières qui se répètent et que l'on trouve presque partout dans la nature ont été découvertes en 1973 par le mathématicien Mandelbrot. Aujourd'hui, des scientifiques ont commencé à dresser la carte de ce territoire inexploré. Et des chercheurs, des créateurs et des inventeurs utilisent la géométrie fractale pour faire progresser des domaines allant de la communication sans fil aux études sur le cancer et à la recherche de parades au changement climatique.
Effets spéciaux, mais aussi cartographie, miniaturisation d'antennes de télécommunication... : la médecine ou les sciences de la vie doivent beaucoup aux fractales. On découvre ici pourquoi et comment.

Etats-Unis, 2008, 52mn
Réalisateurs : Bill Jersey, Michael Schwarz
Source : Arte

21 septembre 2010

Autre devinette express

Rubi6 vous propose une devinette :
L'année dernière, Ernest vivait avec un groupe d'animaux qui étaient tous des chiens sauf 23, tous des chats sauf 28 et tous des chevaux sauf 41.
Alors ?

=> Cette devinette a passionné les foules (profs et élèves) ! Farid propose un énoncé différent qui permet d'avoir unicité de la solution. Retentez votre chance avant d'aller lire les commentaires.
L'année dernière, Ernest vivait avec un groupe d'animaux qui étaient tous des chiens sauf 23, tous des chats sauf 28 et tous des chevaux sauf 51.

20 septembre 2010

Devinette express

Nicole M vous propose une devinette-express :
Tante Ernestine habite en Bretagne avec son chien, ses quatre chats, ses sept poules, et ses cinq poissons rouges.
Cela fait-il plus d'yeux que de pattes, ou plus de pattes que d'yeux (on ne compte pas Ernestine comme un animal...)

15 septembre 2010

Le ministère vous consulte sur les rythmes scolaires

Voici le mail que j'ai reçu de la part du ministère de l'Éducation Nationale :

Madame, Monsieur,

La consultation nationale sur les rythmes scolaires est lancée et le site national qui lui est dédié vient d'ouvrir : www.rythmes-scolaires.fr. Cette consultation est ouverte à tous : acteurs, usagers, partenaires de l'Ecole en France, citoyens. Vous pouvez exprimer votre avis et vos propositions de plusieurs façons jusqu'au mercredi 15 décembre 2010.

- Vous pouvez participer au débat proposé à tous sur internet. Connectez-vous au site national (Cf. plus haut).

- Vous pouvez aussi participer aux débats qui seront organisés dans votre académie. Pour en connaître le calendrier, consultez le site national (Cf. plus haut).

Ce site vous permettra également de lire les comptes rendus et synthèses des débats académiques, et de connaître les contributions des organisations auditionnées au niveau national par le comité de pilotage de la consultation.

(PS : à propos de rythmes, Boulie vous propose une petite récré rythmée par les Mayumana)

Ce post est le 500ème sur Algorythmes !

11 septembre 2010

Page de pub : les maths pour vendre des voitures


Au fait, il est inutile de vous lancer dans le calcul du prix de la voiture, il manque des données (notamment le coefficient de proportionnalité pour la prime liée à l'âge)

9 septembre 2010

Importer le calendrier des vacances dans un Agenda Google

La première chose que les élèves demandent en début d'année c'est...
... "C'est quand, les prochaines vacances ?"

Que vous soyez élève ou personnel éducatif, pour vous simplifier la vie les trois prochaines années scolaires, vous pouvez télécharger l'agenda 2010-2013 créé par le ministère en cliquant sur l'un de ces liens :
  • Zone A : Caen, Clermont-Ferrand, Grenoble, Lyon, Montpellier, Nancy-Metz, Nantes, Rennes, Toulouse
  • Zone B : Aix-Marseille, Amiens, Besançon, Dijon, Lille, Limoges, Nice, Orléans-Tours, Poitiers, Reims, Rouen, Strasbourg
  • Zone C : Bordeaux, Créteil, Paris, Versailles
  • Zones A, B, C ensemble
La vidéo suivante, créée par le Prof Geek, vous explique comment importer ce calendrier dans votre agenda en ligne :

7 septembre 2010

Les élèves d'aujourd'hui

- Pssst, comment on allume ce truc ?
Source : Mike Keefe  in the Denver Post via Zo (jeune lecteur francilien)

6 septembre 2010

La rentrée du petit... Jésus

Voici une histoire drôle bien sympathique, trouvée sur le blog d'Edmond Prochain.
Edmond nous raconte la rentrée du petit Jésus et ses copains. Comprenne qui peut...

Chère Maman pleine de grâce qui es bénie entre toutes les femmes et plein d’autres trucs chouettes encore,

Cher Papa ciselé si zélé à pourvoir à tous mes besoins,

La rentrée à l’école de Capharnaüm s’est bien passée, même si j’ai eu un peu de mal au début à trouver ma classe parce que c’est vrai que cette ville est quand même un sacré drôle de bazar. Le directeur, qui est un monsieur très gros et qui se tient tout droit, nous a parlé un peu longtemps pour nous accueillir, en nous expliquant que cette année mes enfants c’est du sérieux et que je compte sur vous pour voir enfin sortir quelque chose de bon de Galilée. Moi, j’ai pas tellement compris ce que ça voulait dire mais j’ai souri et j’ai fait oui avec ma tête comme les autres, parce que je crois pas que ce soit trop le moment de faire le guignol.
J’ai bien retrouvé mon cousin Jean-Baptiste, comme vous me l’aviez dit, mais comme il est dans la classe au-dessus il fait un peu le fier et me regarde comme un petit. C’est pas trop grave : de toute façon, je le trouve un peu bête à s’habiller avec des peaux et à faire exprès de manger des sauterelles et tout un tas d’autres trucs dégoûtants pour se faire remarquer. Remarquez, ça a l’air de bien marcher parce que plein d’enfants veulent tout le temps le suivre et c’est vrai qu’il est le chef d’une bande assez chouette. Sauf que certains m’ont dit que pour faire partie de sa bande, il fallait d’abord passer une épreuve très bête où il nous enfonce la tête sous l’eau… J’espère que quand moi aussi je serai un grand je ne serai pas aussi nul.
Ah, en parlant de l’eau, j’ai bien donné à la maîtresse – qui a l’air très gentille mais qui nous a dit qu’elle n’aimait pas les fortes têtes, mais moi ça va je pense parce que ma tête est normale – le mot d’excuses pour les cours de piscine dans le lac de Tibériade. La maîtresse, elle a fait une drôle de tête quand elle a vu que Maman avait écrit que j’étais dispensé de piscine à cause que je ne m’enfonce pas dans l’eau et que du coup ça ne sert à rien de m’apprendre à nager et en plus ça perturbe les autres enfants. Mais elle a haussé les épaules et elle a levé les yeux au ciel et elle a dit : « Bon, bon, j’aurai une petite conversation avec votre mère quand elle viendra vous chercher, mais je ne suis pas là pour remettre en cause ses conceptions… » Au premier cours, j’étais un peu triste de rester sur le bord pendant que les autres avaient l’air de drôlement s’amuser pendant que la maîtresse criait que non reviens par ici et arrêtez de m’éclabousser à la fin. J’ai même un peu pleuré que je voulais retourner à la maison de mon père, mais après des copains dont les pères sont pêcheurs m’ont apporté deux poissons, et comme j’avais cinq petits pains dans mon sac je me suis amusé avec à faire des multiplications.
Ce qui est drôlement bien dans cette nouvelle école, c’est que je me suis déjà fait plein de copains et on commence à rudement rigoler. Le jour de la rentrée, il y en a quelques uns qui avaient l’air pas mal perdus comme moi, mais dès que j’ai repéré le chemin j’ai pu leur dire : « Suis-moi », et ce qui est vraiment bien c’est qu’ils ont tout de suite laissé ce qu’ils faisaient pour venir derrière moi. Sur le chemin, on a sympathisé.
J’ai commencé par rencontrer deux frères : André et Simon. André, il a tout l’air d’être le gars sans histoire qui ne fait pas trop le mariole, mais Simon c’est autre chose. Il s’est tout de suite imposé comme celui qui commande, parce qu’il est un peu plus vieux que les autres. Je ne sais pas trop combien de classes il a déjà redoublé, mais il a déjà du poil au menton et quand on joue aux rebelles et aux Romains il veut toujours qu’on l’appelle Képhas (et pourquoi pas Pierre, pendant qu’il y est ?) et il tire drôlement fort les oreilles des Romains juste avant de s’enfuir en courant pour se cacher. En classe, la maîtresse soupire souvent parce qu’il répond un peu n’importe comment aux questions qu’elle pose, et sans lever la main : comme il connaît déjà le programme, il dit des trucs très intelligents, mais il rajoute souvent une bêtise pour amuser la galerie et du coup il se retrouve souvent au coin. Mais en sport, il arrive à rester très longtemps la tête en bas et ça c’est terrible !
Après j’ai encore rencontré deux frères plutôt turbulents – ils sont capables de faire un boucan du tonnerre ! – mais très chouettes. Il y a Jacques, qui dit souvent que même s’il est encore un enfant il ne compte pas rester mineur toute sa vie, et qui est sûrement un garçon à qui on peut faire confiance. Et puis il y a aussi Jean, son petit frère, qui a sauté tout plein de classes et qui est le chouchou de la maîtresse. Ces deux-là, leur papa s’appelle Zébédée et même si je les aime beaucoup c’est vrai qu’ils sont quand même de sacrés fayots. D’ailleurs, ils se sont assis tout près de la maîtresse, sur les bureaux juste à droite et à gauche.
Parmi ceux que j’aime bien, il y a Lévi, qui jusqu’à l’année dernière avait l’habitude de racketter les autres élèves mais qui s’est calmé cette année et qui passe son temps à faire des rédactions sur tout ce qu’on fait avec les copains. Parfois c’est un peu pénible, sauf que lui il dit que plus tard on sera bien heureux parce que ça nous fera tout un tas de souvenirs et que si on n’est pas contents c’est la même non mais bon sang, zut, flûte, nom d’un chien ! Du coup, on le laisse faire.
Mais j’ai encore beaucoup d’autres copains et ce serait trop long de tous les présenter. Par exemple, il y en a un qui s’appelle Judas et qui s’est arrangé pour être le délégué de la classe et pouvoir s’occuper de la bourse commune qui sert à acheter des goûters ou à payer des voyages ; sauf qu’aucune classe n’a jamais récolté assez pour voyager, mais Judas il dit qu’il a des idées pour qu’on gagne pas mal de sous très facilement. J’aime bien aussi Thomas, même s’il ne comprend pas toujours tout du premier coup et qu’après il faut lui réexpliquer. Et puis Philippe (un ancien copain de Jean-Baptiste), Barthélémy, et encore un autre Judas, un autre Simon et un autre Jacques. Et quelques autres encore qui nous suivent un peu.
Tous ensemble, on s’amuse bien et je crois que je commence à vraiment m’intégrer, même si la maîtresse – qui est athée – dit souvent que je suis pas croyable. Je ne sais pas trop ce que ça veut dire, mais j’imagine qu’elle le dit parce qu’en vrai elle m’aime bien.
En tout cas : vivement les vacances de la Pâque. Il paraît qu’on va aller avec toute ma classe à Jérusalem. Ce sera terrible !
En attendant, je vous envoie tout mon Esprit et je vous embrase.
Votre petit,
Jésus.

5 septembre 2010

Rentrée 2010 : les chiffres clés de l'éducation

Cliquez pour zoomer

Concernant mon établissement scolaire :
- les effectifs pas division sont légèrement supérieurs à ceux annoncés ici (qui concernent le public) ;
- les taux de réussite sont bien meilleurs (100% au brevet et au bac en juin 2010)

4 septembre 2010

L'accompagnement personnalisé en 2nde (réforme 2010)

La réforme du lycée, m'amène à faire de l'Accompagnement Personnalisé (AP) en Seconde, pour cette année 2010-2011. J'ai suivi au printemps dernier une formation de deux jours sur ce thème. Voici quelques mots concrets sur l'AP (ils n'engagent que moi).

Objectif de l'AP :
Donner à chaque élève des outils pour progresser selon ses besoins, et pouvoir dessiner son orientation de manière réaliste.

Les quatre axes de l'AP :
  • Méthodologie
  • Orientation
  • Soutien
  • Approfondissement
Remarque : j'essaierai de mettre en ligne quelques-uns de nos supports.

Les modalités :
Un élève de 2nde doit recevoir 72h d'AP dans l'année. Les établissements scolaires ont la liberté d'aménager ces heures comme ils le souhaitent. 
Dans notre lycée, les élèves ont 1h d'AP par semaine en demi groupe + des temps forts particuliers (journées d'intégration et modules d'orientation) qui recouvrent le reste des heures tout au long de l'année.

Intervenants :
Chez nous, l'AP est principalement assuré par des professeurs qui ont des classes de 2nde, et par la professeur-documentaliste.

Notre fonctionnement probable :
Nous allons commencer l'année avec de la méthodo pratique, des modules incontournables avec des outils pour se donner de bonnes habitudes de travail en classe et à la maison. Quelques exemples :
       - Gérer son temps
       - Apprendre à apprendre (connaître et utiliser sa mémoire)
       - Lecture et compréhension de textes de différente nature
Ensuite, viendra de la méthodo sur le fond en soutien en s'appuyant sur les disciplines. Quelques exemples :
       - Construire un plan, 
       - Développer une argumentation,
       - Faire une recherche documentaire,
       - Synthétiser des documents (histoire-géo, ciences-éco, SVT)
       - Décrypter une image (arts, langues, français),
       - Renouer avec le calcul mental (maths, physique),
       - Lire, construire, exploiter une représentation graphique (maths, physique, chimie, SVT, éco).

Quand les élèves auront eu plusieurs évaluations, nous (profs et élèves) serons en mesure de déterminer les contenus des séances de soutien ou d'approfondissement qui sont nécessaires. Nous sommes 6 professeurs représentant maths, lettres, espagnol et histoire-géo, ce qui permettra d'offrir un panel vraiment large. Idéalement, les élèves choisissent leur module chaque semaine (cela sera peut-être difficile d'équilibrer les groupes).
  • Soutien : Destiné aux élèves en difficulté. Il s'agit donc de faire de la remédiation dans une discipline particulière ; cela ressemblera alors à l'Aide Individualisée qui existait en 2nde jusqu'alors. Il peut s'agir de méthodologie spécifique à cette matière, ou de gammes d'exercices à maîtriser en vue d'une prochaine évaluation.
  • Approfondissement : Destiné aux élèves plus à l'aise. Aller aux frontières du programme (sans se limiter aux simples compétences exigibles) ; aiguiser la curiosité ; réaliser des recherches pluridisciplinaires etc.
L'axe orientation sera distillé au long de l'année. En projet chez nous :
       - Entretiens individuels et fiches connaissance de soi,
       - Soirées d'information sur les filières,
       - Forums des métiers avec des parents d'élèves, en partenariat avec les autres lycées du réseau,
       - Témoignages d'anciens élèves actuellement étudiants, 
       - Visites d'entreprises, conférences etc.
Nous ferons peut-être également appel à une association spécialisée dans l'orientation.

Voilà pour ce nouveau dispositif. Rendez-vous en fin d'année pour le bilan.

2 septembre 2010

RENTREE


Comme annoncé cet été, je vais être obligée de réduire désormais la fréquence de publication sur AlgoRythmes, pour cause de surcharge de travail personnel durant cette année scolaire. J'espère publier environ une fois par semaine. Ne vous impatientez pas, et sachez que vos visites et commentaires sont un encouragement à poursuivre.


Bon courage à tous pour reprendre le chemin de l'école, du collège, du lycée, de la fac, de la prépa... 
Bref, au boulot !
(c) Nouvelles images

1 septembre 2010

René la taupe vous souhaite une bonne rentrée !


Ça y est t’es blasé, les vacances c’est terminé
Mais t’as pas le choix, t’es obligé d’y retourner
Va falloir que tu bosses jusqu’au prochain été
Malgré que tu sois saoulé
Je te kiffe malgré que tu sois saoulé
C’est pas ma faute, tu t’es fait piéger
L’école c’est fait pour étudier
Malgré que tu sois saoulé