29 mars 2008
Les maths s'exposent au Vatican
26 mars 2008
Humeur du jour (n°1)
(Pour comprendre la deuxième phrase, il faut connaître un peu d'informatique, ou bien attendre d'être en 1ère L spé maths, ou en Terminale S spé maths, ou bien cliquer ici)
24 mars 2008
Un devoir maison qui fait recette...
- 1 kg de tomates (1,5 kg)
- 1 concombre (1 et demi)
- 1 poivron vert (1 et demi)
- 1 bulbe de fenouil frais (1 et demi)
- 1 branche de céleri (1 et demie)
- 3 oignons (4 gros ou 5 petits)
- 3 gousses d'ail (4 grosses ou 5 petites)
- 3 c. à soupe d'huile d'olive
- 2 c. à soupe de vinaigre
- 1,5 L d'eau ou de bouillon de légumes dégraissé (2,25 L)
- 1 bac de glaçons (1 et demi)
- sel, poivre.
- Ebouillanter les tomates pendant 30 secondes, les peler et les épépiner. Eplucher le concombre. Conserver quelques rondelles de concombre et un oignon, les couper en dés et les réserver pour la décoration.
- Passer tous les légumes au mixeur après les avoir coupés en morceaux. Ajouter l'eau ou le bouillon de légumes, l'huile et le vinaigre.
- Assaisonner avec le sel, le poivre et laisser macérer le mélange pendant trois heures au frais.
- Au moment de servir, ajouter les glaçons et parsemer le potage des dés de concombre et d'oignon.
Méthodes pour passer de 6 à 9 personnes :
23 mars 2008
Un bel oeuf de Pâques
En prime ce week-end, une devinette Carambar :
Quelle est la séquence chiffrée préférée des poules ?
Réponse : 4 - 4 - 4 - 4 - 7 - 1 - 9 !
(Cot, cot, cot, cot, c'est un oeuf !)
18 mars 2008
Les allumettes (n°1)
Comment obtenir quatre triangle en ne déplaçant qu'une seule allumette ?
La réponse en image dans quelques jours.
Samedi 22 mars :
Voilà la solution. Il fallait être malin et dépasser la géométrie pure. Merci Timothée :-)
16 mars 2008
R.M Rilke ouvre une fenêtre
Les Fenêtres
N’es-tu pas notre géométrie,
Fenêtre, très simple forme
Qui sans effort circonscris
Notre vie énorme ?
Celle qu’on aime n’est jamais plus belle
Que lorsqu’on la voit apparaître
Encadrée de toi ; c’est ô fenêtre,
Que tu la rends presque éternelle.
Tous les hasards sont abolis. L’être
Se tient au milieu de l’amour,
Avec ce peu d’espace autour
Dont on est maître.
14 mars 2008
Boileau fractionne le temps
Le quart d'heure de bon temps
L’homme, dont la vie entière
Est de quatre-vingt-seize ans,
Dort le tiers de sa carrière,
C'est juste trente-deux ans.
Ajoutons pour maladies,
Procès, voyages, accidents
Au moins un quart de la vie,
C'est encore deux fois douze ans.
Par jour deux heures d'études
Ou de travaux - font huit ans,
Noirs chagrins, inquiétudes
Pour le double font seize ans.
Pour affaires qu'on projette
Demi-heure, - encore deux ans.
Cinq quarts d'heures de toilette
Barbe et caetera - cinq ans.
Par jour pour manger et boire
Deux heures font bien huit ans.
Cela porte le mémoire
Jusqu'à quatre-vingt-quinze ans.
Reste encore un an pour faire
Ce qu'oiseaux font au printemps.
Par jour l'homme a donc sur terre
Un quart d'heure de bon temps.
12 mars 2008
Victor Hugo torturé par les maths ?
[...]
J'étais alors en proie à la mathématique.
Temps sombre ! enfant ému du frisson poétique,
Pauvre oiseau qui heurtais du crâne mes barreaux,
On me livrait tout vif aux chiffres, noirs bourreaux ;
On me faisait de force ingurgiter l'algèbre ;
On me liait au fond d'un Boisbertrand(*) funèbre ;
On me tordait, depuis les ailes jusqu'au bec,
Sur l'affreux chevalet des X et des Y;
Hélas, on me foui-rait sous les os maxillaires
Le théorème orné de tous ses corollaires ;
Et je me débattais, lugubre patient"'
Du diviseur prêtant main-forte au quotient.
De là mes cris. Un jour, quand l'homme sera sage,
Lorsqu'on n'instruira plus les oiseaux par la cage,
Quand les sociétés difformes sentiront
Dans l'enfant mieux compris se redresser leur front,
Que, des libres essors ayant sondé les règles,
On connaîtra la loi de croissance des aigles,
Et que le plein midi rayonnera pour tous,
Savoir étant sublime, apprendre sera doux.
[...]
Paris, mai 1831. Les Contemplations
(*) Bois-Bertrand (ici orthographié Boisbertrand) : auteur d'un manuel d'algèbre.
5 mars 2008
Le Printemps des Poètes : à vos plumes !
Chacun de tes cotés
Où va sa préférence ?
Mais j'oubliais les angles
Au point de t'enlever
Au moins pour toi,
Tu crois t'engendrer de toi-même
Au risque d'oublier
Ne sachant même pas
Tu vas sans rien apprendre
J'ai réussi à mettre
J'ai tendance à me plaire.
Pour aller où je dois aller,
Car il faut que deux angles
Donc je m'installe et sans égard